Anciens manoirs

La commune possède encore quelques anciens manoirs (…)

Le manoir du Fougeray (XVIIème siècle).

Le Grand Fougeray

Propriété successive des familles Argentré (en 1427), Pouez (en 1513), Liaix, seigneurs du Cernix (en 1691).
Il possédait autrefois une chapelle privative reconstruite en 1777 et dédiée à Saint-Marc. Henry Liaix, sieur du Cernix, ayant fait bâtir une chapelle près de son manoir du Fougeray, y fonda le 1er juillet 1691, de concert avec Marie Prioul, sa femme, des messes qu’il dota de 60 livres de rente. Jean Gasnier, puis en 1747 Jacques Le Vavasseur, furent nommés chapelains du Fougeray. Cette chapelle reçut une nouvelle bénédiction le 29 octobre 1777 (Pouillé de Rennes).

(…) transformés, pour la plupart, en fermes :

L’ancien manoir de la Robannerie. Propriété de la famille Chancé en 1513 ;

L’ancien manoir de la Rivière. Propriété de la famille Bonamy en 1427 ;

L’ancien manoir du Grand-Chevrolay. Propriété des seigneurs de Maillé en 1427 et de la famille de Rohan en 1513 ;

L’ancien manoir de la Bouverie. Propriété de la famille du Guesclin en 1427 et en 1513 ;

L’ancien manoir de la Petite-Roche.

D’autres ont complètement disparu pour laisser place uniquement à des fermes ou maisons d’habitation :

L’ancien manoir de Beaulieu. Propriété de la famille Racapé en 1427, et de la famille de la Rochère en 1513 ;

L’ancien manoir de la Bellangerie. Propriété de la famille du Guesclin en 1427 ;

L’ancien manoir de la Blosserie. Propriété de la famille de Lorgeril en 1513 ; (ne subsiste que la Croix de chemin) ;

L’ancien manoir du Bois-Thomas. Il possédait un droit de haute justice. Propriété successive des familles de Champeaux (en 1427), Paynel, seigneurs de Vaufleury (en 1513), du Guesclin, seigneurs de la Roberie (en 1677), et passa par alliance aux Potier, marquis de Gesvres (en 1767) ;

L’ancien manoir de la Bonnelière. Propriété de la famille Bonamy en 1427 ;

L’ancien manoir des Chartrels. Le Haut-Chartrel et le Bas-Chartrel, propriété des seigneurs de Maillé en 1427 ;

L’ancien manoir des Chesnonières. Propriété de la famille Bonamy en 1427 et en 1513, et de la famille Avril, seigneurs du Colombier en 1643. La chapelle Saint-Julien des Chesnonières dépendait du manoir de ce nom, appartenant en 1427 à Jean Bonamy. En 1643, Julien Avril, sieur du Colombier, et Marguerite Geffrard, sa femme, fondèrent deux messes par semaine « en la chapelle de leur manoir des Chesnonières ». Plus tard, René Avril, sieur du Bois-Thomas, ayant fondé par testament une messe hebdomadaire en l’église de Moutiers, sa sœur, Yvonne Avril, et François de La Vallée, seigneur de la Conninaye, mari de celle-ci, obtinrent de l’ordinaire la translation de cette fondation dans leur chapelle des Chesnonières ; puis, par acte du 10 février 1655, ils assurèrent le service de trois messes par semaine dans cette chapelle (Archives départementales d’Ille-et-Vilaine, 9 G, 82). En 1744, Joseph Rubin de la Grimaudière se maria dans ce sanctuaire, qui eut pour chapelains au siècle dernier Guy Cheminais, décédé en 1710, François Yvon et Mathurin Courteille. La chapelle des Chesnonières fut rebâtie ou grandement restaurée, car le recteur de Moutiers en fit la bénédiction le 30 novembre 1778 (Pouillé de Rennes) ;

L’ancien manoir du Corbelet. Propriété de la famille du Guesclin, seigneurs de la Roberie en 1513 (ne subsiste que la Croix de chemin) ;

L’ancien manoir de la Grande-Roche ;

L’ancien manoir de la Motte de Moutiers. Il possédait un droit de haute justice. Propriété successive de la famille de la Cigoigne (en 1427), de la Teillay (en 1513), Grout, de Rhuys (au XVIIIème siècle) ;

L’ancien manoir des Pallières, (mentionné dès 1120). Propriété de la famille du Guesclin, seigneurs de la Roberie en 1513 ;

L’ancien manoir de la Peltière ;

L’ancien manoir du Tertre.

Une ancienne chapelle disparue :

L’ancienne chapelle de la Métairie-au-Blanc. La chapelle de la Métairie-au-Blanc existait dès 1658, car à cette époque Jacques de Gasnais y épousa Charlotte de Fontenailles. Le commandeur du Temple de la Guerche de Bretagne, qui avait plusieurs rentes en Moutiers, jouissait entre autres du droit d’exiger chaque année quatre septiers d’avoine du propriétaire de la Métairie-au-Blanc (Pouillé de Rennes).

Trois anciens moulins à vent disparus :

Le Bois-Thomas, la Bouvrie et Princé.

Anciennes terres :

Les Cours-Bernard, la Flèche, l’Armantresse, la Geslinière, le Chêne-Sauvé.


Sources : Paul Banéat, le département d’Ille-et-Vilaine, 1928 ;
J.-B. Ogée, dictionnaire historique et géographique de Bretagne, 1845.

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